A l’occasion de la journée nationale du sport féminin en ce lundi 24 janvier, le Comité Régional Olympique et Sportif Auvergne-Rhône-Alpes met à l’honneur des actrices qui œuvrent pour la promotion de la femme dans le milieu du sport à travers le témoignage d’Elisa Daupreux et Gabrille Guillot, arbitres aurhapilnes de football.
Elisa Daupeux a 20 ans et est étudiante en STAPS à Clermont-Ferrand. Elle a commencé l’arbitrage à 13 ans puis est actuellement jeune arbitre fédéral, arbitrant des matchs de U19 Nationaux masculin dans toute la France et seniors régionaux masculin dans la ligue Auvergne-Rhône-Alpes.
Voici son témoignage :
« Pour moi, il est essentiel de valoriser la place de la femme dans le sport et dans la prise de fonction. L’arbitrage peut permettre à certaines femmes de se lancer dans le sport tout en prenant des responsabilités. La fonction d’arbitre requiert des compétences athlétiques, techniques et en terme de personnalité. C’est une super école de la vie ! On développe des capacités telles que la confiance en soi, la communication avec les différents acteurs du terrain, le management d’une rencontre, la prise de décisions importantes dans un court laps de temps.
De plus, on apprend à s’affirmer et à être valorisée en tant que femme sportive.
J’encourage les femmes à se lancer dans le sport puisqu’il y a de belles opportunités et de très beaux moments à vivre et à partager ! »
Gabrielle Guillot a 25 ans et est arbitre en Fédéral 1
Voici son témoignage :
« Valoriser la place de la femme dans le sport passe sans doute par une reconnaissance dans la pratique. En France, le football comprend 24 000 arbitres dont 1000 femmes. La D1 arkema est télévisé sur canal + depuis près de trois ans. L’exigence pour le haut niveau est identique pour toutes les compétitions. Je crois que c’est avant tout le travail et l’investissement qui m’a permis d’en arriver là aujourd’hui. Nous sommes actuellement 9 arbitres centrales et 14 arbitres assistantes en D1 Arkema.
L’arbitrage dans le football est un milieu où il y a majoritairement des hommes. Cela n’empêche pas les femmes de progresser. A l’instar de Stéphanie Frappart, cette année encore élue meilleure arbitre du monde pour la troisième fois consécutive. Je crois que les jeunes filles doivent oser se lancer. Être arbitre, cela veut dire se déplacer seule et non plus en équipe sur un terrain. Cela nous fait grandir, prendre en maturité et gagner en confiance pour prendre les bonnes décisions. Il me semble que l’accompagnement est un facteur considérable pour progresser, s’épanouir et partager notre amour pour le sport.
Comme évoqué précédemment, il faut oser franchir la porte. C’est un beau chemin qui se dessine derrière mais il demande rigueur, travail et investissement. Pour moi, l’arbitrage est une école de la vie qui nous permet d’apprendre, de manager et de s’exprimer devant un groupe. Tout autant d’éléments qui doivent permettre à une femme de s’accomplir dans cette pratique. »
Merci à Elisa et Gabrielle pour leur disponibilité !